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Depuis quatre mois, les manifestations s’enchaînent au Guatemala, après la révélation d’un scandale de corruption dans le secteur des douanes en avril. « La corruption nous tue » scandait encore ce jeudi la population descendue dans les rues de la capitale. Environ 53,7% des Guatémaltèques vivent sous le seuil de pauvreté.

Le président guatémaltèque Otto Perez refuse de lâcher son siège présidentiel, malgré les accusations de corruption et des manifestations qui durent depuis quatre mois (photo: AP).

Le président guatémaltèque Otto Perez refuse de lâcher son siège présidentiel, malgré les accusations de corruption et des manifestations qui durent depuis quatre mois (photo: AP).

Dans la rue, étudiants, ouvriers ou membres du patronat réclament aussi la démission du président Otto Perez, un ancien général de 64 ans qui serait selon le parquet et une commission onusienne à la tête du réseau de corruption. Une procédure est en cours sur la question de l’immunité du chef de l’État. Les parlementaires du pays doivent décider bientôt de la levée de cette immunité ou non. Mais le principal intéressé dément les accusations de corruption et refuse de quitter son poste.

Otto Perez n’est pas le premier homme à la tête de l’État, accusé de corruption. Ce scénario n’est pas nouveau dans l’histoire politique du Guatemala, certains responsables ont même été reconnus coupables, selon Ana-Isabel Braconnier, politologue et spécialiste du Guatemala.

 

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