« La situation dans tout le Proche-Orient est difficile ; l’Église est préoccupée depuis longtemps mais ce sont toutes les sociétés civiles et les nations qui devraient s’en préoccuper ».
C’est ce qu’a affirmé l’archevêque Cyril Vasil’, secrétaire de la Congrégation pour les Églises orientales lors d’une intervention à la XXIIIe assemblée annuelle diocésaine de l’éparchie de Lungro, en Calabre, dans le sud de l’Italie. Selon l’Osservatore romano, il a souligné que « les chrétiens n’ont pas de milices ni de puissances, ni personne qui puisse les défendre, ils sont des pots de terre contre des pots de fer ».
Face à cette dramatique situation, le secrétaire a exprimé son espoir que « la situation se résolve dans les lieux où se trouvent » les chrétiens sans que ceux-ci soient contraints d’émigrer ou qu’au moins, s’ils doivent le faire, qu’ils « puissent trouver refuge auprès de nos communautés chrétiennes ». D’où cette invitation « à tenir, même si c’est facile pour nous de le dire d’ici, depuis notre sécurité, à qui vit tous les jours au milieu du danger ».