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C’est une première mondiale que le congrès international sur l’autisme organisé au Vatican de jeudi 20 à samedi 22 novembre, dans le cadre de la XXIXe Conférence internationale du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé. Pour la première fois aussi un pape dira sa proximité aux personnes concernées par l’autisme: l’audience du pape François est prévue samedi 22 novembre, en fin de matinée, dans le cadre d’une animation musicale.

(photo futura-sciences)

(photo futura-sciences)

L’événement a été présenté ce mardi 18 novembre à la salle de presse du Saint-Siège par le président du dicastère organisateur, Mgr Zygmunt Zimowski, entouré du secrétaire, Mgr Jean-Marie Maté Musivi Mupendawatu, du père Augusto Chendi, M.I. et du prof. Stefano Vicari, chef du département de neuropsychiatrie de l’hôpital pédiatrique du « Bambino Gesù » de Rome, qui dépend du Saint-Siège.

Le titre de la conférence de trois jours est: « La personne affectées du Trouble du spectre autistique (TSA): encourager l’espérance ». Le TSA, conviennent les intervenants, est « une question complexe et sensible ».

Ils ont précisé que le TSA, qui est un trouble neuro-comportemental également appelé syndrome de Kanner, est d’origine multiple: pas seulement génétique ni seulement historique. Il se manifeste principalement dans les trois premières années de la vie et il se poursuit toute la vie. Il affecte peu plus d’un pour cent des enfants: un enfant sur 68 naissances, ce qui est beaucoup. Et plus le diagnostic est précoce plus les soins peuvent être efficace pour améliorer notamment la communication. Pour le prof. Vicari, les thérapies comme l’hippothérapie our la delphinothérapie, mais aussi la musicothérapie sont particulièrement utiles avant les 5 ans du petit enfant.

Les organisateurs ont pu parler d’une « urgence sociale cachée », qu’il faut faire venir à la surface, non seulement pour ceux qui en souffrent en tant qu’affectés par les syndrome mais aussi pour les familles, la question des parents étant toujours: « Et après nous, que devient-il? ». Avec ce manque de finesse dans le discernement qui fait que des autistes adultes finissent souvent leur vie dans une structure inadéquate, étant assimilés à des personnes affectées de schizophrénie, par exemple.

Ce congrès constituera « une grande opportunité, car il rassemble de grands scientifiques », a déclaré l’archevêque polonais. Il a insisté sur le fait que la question ne touche pas seulement le médecin, le psychologue ou le thérapeute, mais toute la société, et « pas seulement l’enfant affecté par l’autisme, mais toute une famille ».

Mgr Zygmunt Zimowski a souligné « l’aspect éthique et pastoral » de la question. C’est pourquoi la conférence se terminera par « un dernier message aux diocèses et à la communauté internationale, à l’Organisation mondiale de la santé et aux instituts de la santé », de façon à promouvoir « un dialogue entre toutes les disciplines ».

Il a fait observer que les jeunes et les adultes affectés par des formes sévères de l’autisme exigent un engagement énorme de leur environnement social: le tissu social des enseignants, de tous les travailleurs médicaux, sociaux, des agents pastoraux.

Quelque 700 personnes de 57 pays sont désormais inscrites, pour entendre des conférenciers provenant des cinq continents dans la Nouvelle Salle du Synode au Vatican, avec une approche pluridisciplinaire: médecins, universitaires dans les domaines du droit et de l’ecclésiologie, travailleurs sociaux et responsables pastoraux.

Pour les participants francophones, citons le prof. Christian Flavigny (Pitié-Salpétrière, Paris), le Dr Catherine Ledoyen (psychiatre, Sainte-Anne, Paris), Mgr Tony Anatrella (psychanalyste, Paris, membre de ce dicastère), le Prof. Telephore Malonga (Université de Graben-Butemlbo, RDC).

D’autre part, «l’objectif principal est d’identifier et de trouver les outils appropriés pour la guérison et soins spirituels de qui est touché, directement ou indirectement, par un problème de Type autiste, d’encourager l’espérance », nota ment en braquant les projecteur sur ces situations.

Le dicastère organisateur s’est appuyé sur les compétences et la collaboration de l’Organisation mondiale de la Santé et de l’Institut supérieur de la Santé d’Italie. La ministre italienne de la santé, Mme Beatrice Lorenzin participera à la rencontre.

Avec H. Sergio Mora

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