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L’autisme sera au cœur d’une conférence internationale cette semaine au Vatican. Organisée par le Conseil pontifical pour la Santé, elle accueillera certains parmi les plus grands experts mondiaux de la question. En abordant la complexe réalité sociale et sanitaire de l’autisme, le Conseil veut redonner l’espérance aux  personnes affectées par les troubles du spectre autistique, à leurs familles et à tous ceux qui leur viennent en aide, et les aider à sortir de leur isolement.

L’autisme est défini par l’Organisation mondiale de la santé comme un trouble neuro-développemental (photo Radio-Vatican).

L’autisme est défini par l’Organisation mondiale de la santé comme un trouble neuro-développemental (photo Radio-Vatican).

L’autisme est un défi pour la pastorale de la santé, pour la science, la médecine, les familles, les structures éducatives et d’assistance, pour la société et le gouvernement. La Conférence se déroulera du 20 au 22 novembre dans la salle du Synode. La messe d’ouverture, dans la basilique Saint-Pierre, sera présidée par le cardinal George Pell, préfet du Secrétariat pour l’Économie. Les intervenants seront issus de différents milieux socio-culturels et religieux mais tous engagés dans la lutte contre l’autisme, dans la recherche, le diagnostic et le traitement.

Les autistes sont victimes de cette « culture du déchet » que le Pape François dénonce régulièrement. Victimes elles aussi, les familles pour lesquelles les conséquences peuvent être aussi dramatiques que le divorce. Mais les liens familiaux peuvent néanmoins en sortir renforcés.

L’autisme est défini par l’Organisation mondiale de la santé comme un trouble neuro-développemental. Près de 90% des enfants autistes présentent des troubles sensoriels : les informations périphériques en provenance des cinq sens ne sont pas intégrées ou organisées correctement dans le cerveau. Des chercheurs français sont récemment parvenus à comprendre ce processus et auraient découvert une molécule pharmacologique pouvant inverser ces effets, ce qui représente un pas supplémentaire vers un éventuel traitement. En France, un enfant sur 68 serait concerné par cette maladie. 

 

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