Lors de son audience mercredi, le pape François a appelé la communauté internationale à agir pour « soulager les souffrances » des victimes du virus Ebola.
L’épidémie a fait plus de 2 811 morts en Afrique de l’Ouest depuis le début de l’année, 5 864 personnes ont été contaminées. Et ces chiffres pourraient exploser : l’Organisation mondiale de la santé prévoit que 20 000 personnes pourraient être touchées par le virus d’ici novembre si les États n’engagent pas plus de moyens dans la lutte.
Ebola a aussi des conséquences politiques, notamment au Libéria, un des pays les plus touchés : son ministre de la Défense a affirmé que « l’existence » même du pays « était gravement menacée ».
Il craint que l’épidémie replonge le pays dans la guerre civile. Stephen Ellis, chercheur au centre d’études africaines à Leiden aux Pays-Bas, doute que le Libéria disparaisse, mais il est clair que les Libériens n’ont plus confiance dans leur gouvernement.