L’ultimatum lancé par le groupe djihadiste algérien des Soldats du Califat (Jund Al-Khilafa) a pris fin dans la nuit de mardi à mercredi et on est toujours sans nouvelle de l’otage français qu’ils détiennent.

L’armée algérienne tente de retrouver la trace d’Hervé Gourdel, otage français enlevé en Algérie (photo Radio Vatican)
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Les djihadistes ont menacé d’exécuter Hervé Gourdel, un guide de montagne de 55 ans enlevé dimanche soir dans la région de Tizi Ouzou, à 110 km à l’est d’Alger. Les Soldats du Califat demandent à la France d’annoncer la fin des frappes aériennes en Irak contre les positions du groupe de l’État Islamique, un groupe terroriste auxquels Jund Al-Khilafa a fait allégeance.

Initialement rattaché à AQMI (Al-Qaida au Maghreb Islamique), les Soldats du Califat ont finalement choisi l’ÉI cet été. Pour Alain Rodier, directeur de recherche auprès du Centre français de recherche sur le renseignement, l’ÉI a changé la donne au sein du terrorisme islamiste, notamment en obligeant chaque groupe à s’interroger sur sa fidélité à Al-Qaida.