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Ce samedi matin, le Pape François avait rendez-vous avec la Curie pour les traditionnels voeux de Noël. Une rencontre et un discours d’autant plus attendus que le Pape s’est lancé dans une réforme du fonctionnement interne de la Curie romaine, mais aussi de ses rapports avec les épiscopats nationaux, avec la volonté de mettre en œuvre de nouvelles formes de collégialité dans le gouvernement de l’Église.

Le rire du pape lors d'une audience manifeste, à l'approche de Noël, une joie contagieuse qui devrait gagner toute l'Église (CNS photo/Tiziana Fabi, pool via Reuters).

Le rire du pape lors d’une audience manifeste, à l’approche de Noël, une joie contagieuse qui devrait gagner toute l’Église (CNS photo/Tiziana Fabi, pool via Reuters).

Il a ainsi créé une commission internationale de conseil, composée de huit cardinaux. Une commission à qui il a demandé de réfléchir à la bonne façon de gouverner l’Église pour préparer une réforme, et avec laquelle tout récemment il vient de passer trois jours à travailler, pour avant tout écouter leurs propositions.

Ce samedi matin, dans ce premier discours à la Curie de son pontificat, c’est à nouveau sur le profil d’homme de Curie idéal que le Pape s’est focalisé. Comme il l’avait déjà fait lors d’une longue conférence de presse sur l’avion qui le ramenait des JMJ de Rio de Janeiro, le Pape a cité en exemple le « modèle des vieux Curialistes », « des personnes qui travaillent avec compétence, avec précision, avec abnégation, accomplissant avec soin leur devoir quotidien ». Le Pape en a déduit les « caractéristiques du membre de la Curie : le professionnalisme et le service. » Pour François, le professionnalisme signifie compétence, étude, mise à jour. Quant au service, il s’entend comme un service au Pape et aux Évêques, à l’Église universelle et aux Églises particulières. « Et si l’on ne respire pas cette double dimension, entre universel et particulier, alors la structure de la Curie grandit comme une pesante douane bureaucratique d’inspection et d’inquisition et qui ne permet pas l’action du Saint Esprit et la croissance du peuple de Dieu ».

Le Pape François a ensuite ajouté une troisième qualité requise dans son portrait idéal de l’homme de Curie, à savoir « la sainteté de la vie. » Et le Pape d’ajouter: « Nous savons bien que c’est elle la plus importante dans la hiérarchie des valeurs. En effet, elle est aussi à la base de la qualité du travail, du service. » Et le Pape a exhorté une fois encore à éviter les commérages : « Sainteté dans la Curie signifie aussi objection de conscience aux bavardages ». Et pour le Pape le motif en est simple: « les bavardages abîment la qualité des personnes, du travail et de l’environnement. »

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