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L’armée malienne a annoncé aujourd’hui, 18 janvier, avoir repris le contrôle total de Konna, la ville du centre du Mali dont la conquête de la part de rebelles djihadistes a provoqué l’intervention militaire de la France la semaine dernière.

Ces deux jeunes de 15 ans ont fui leur village pour se rendre à Bamako, Mali, après le coup d'État de mars 2012.  Plus de 200 000 Maliens ont émigré vers le sud du pays depuis mars 2012, alors qu'un nombre similaire a fui vers le Niger, le Burkina Faso et l'algérie (photo CNS/Helen Blakesley, CRS) .

Ces deux jeunes jumeaux de 15 ans ont fui leur village pour se rendre à Bamako, Mali, après le coup d’État de mars 2012. Plus de 200 000 Maliens ont émigré vers le sud du pays depuis mars 2012, alors qu’un nombre similaire a fui vers le Niger, le Burkina Faso et l’Algérie (photo CNS/Helen Blakesley, CRS) .

Ainsi que l’explique à l’Agence Fides le Père Edmond Dembele, Secrétaire général de la Conférence épiscopale du Mali, «les troupes françaises et maliennes étaient entrées hier à Konna mais l’armée n’a pas été en mesure d’annoncer jusqu’à aujourd’hui d’avoir repris le complet contrôle de la ville parce que l’on craignait la présence de poches de résistance et de mines.

Des mesures de sécurité ont donc été prises afin d’éviter de mauvaises surprises et aujourd’hui, il semble que la ville se trouve sous le plein contrôle des forces militaires régulières».

Dans l’ouest du pays, les opérations de l’armée française visant à reconquérir Diabali, tombée aux mains des djihadistes, se poursuivent. Au cours de ces dernières heures, sont en outre arrivés les premiers militaires de la Mission de soutien au Mali (MISMA), la force envoyée par la Communauté des Etats d’Afrique occidentale (CEDEAO). Il s’agit d’environ 250 militaires nigérians et togolais. La MISMA devrait aller jusqu’à comprendre 3.000 militaires qui auront pour mission d’appuyer l’armée malienne dans la reconquête du nord du pays.

«Malgré les combats, la population de la capitale, Bamako, vit dans le calme, même si tous continuent à suivre les nouvelles provenant des champs de bataille. La circulation est normale et les services publics fonctionnent régulièrement. La police et la gendarmerie ont cependant intensifié les contrôles et les mesures de sécurité» conclut le Père Dembele. (L.M.) (Agence Fides 18/01/2013)

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