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«La population malienne est fortement réconfortée par l’intervention militaire française. Après que les groupes djihadistes aient conquis la ville de Konna, le 10 janvier, les maliens avaient en effet retenu leur souffle, craignant que l’offensive des rebelles ne puisse arriver beaucoup plus au sud » indique à l’Agence Fides le Père Edmond Dembele, Secrétaire de la Conférence épiscopale du Mali.

En mars  2012, lors d'un grand rassemblement pour la paix au Mali, l'archevêque Jean Zerbo exhortait les musulmans et les membres de d'autres confessions à des négociations pacifiques, alors qu'un groupe de rebelles combattaient dans le nord du pays (photo CNS/Luc Gnago, Reuters).

En mars 2012, lors d’un grand rassemblement pour la paix au Mali, l’archevêque Jean Zerbo exhortait les musulmans et les membres de d’autres confessions à des négociations pacifiques, alors qu’un groupe de rebelles combattait dans le nord du pays (photo CNS/Luc Gnago, Reuters).

L’intervention militaire française a permis de repousser l’avancée des mouvements djihadistes et de reconquérir Konna (voir Fides 10 et 11/01/2013) alors que l’armée de l’air française continue à pilonner les positions rebelles dans différentes zones du nord du Mali.

« Les populations du nord occupé par les rebelles considèrent elles aussi avec espoir les opérations militaires, même si elles sont préoccupées par les bombardements et ne savent pas quelle sera la réaction des djihadistes avant d’abandonner les villes qu’ils occupent jusqu’à présent.

Dans tous les cas, elles attendent l’offensive terrestre, qui sera conduite par les troupes maliennes avec le concours de celles de la CEDEAO (Communautés des Etats d’Afrique occidentale) » affirme le Père Dembele.

« A Bamako, un certain nombre d’officiers nigériens est présent afin de coordonner l’arrivée des troupes de la CEDEAO qui est attendue dans un délai de 48 à 72 heures. Le Nigeria, le Bénin, le Togo, la Côte-d’Ivoire, le Niger et le Burkina Faso ont promis l’envoi de militaires » indique le prêtre.

« Les civils de Sévaré et de Konna ont cherché à fuir la zone des combats mais peu nombreux sont ceux qui sont parvenus à le faire » souligne le Père Dembele. « L’Église cherche actuellement à aider les évacués dans la zone de Mopti (le centre le plus important proche de la zone des combats).

«La semaine prochaine aura lieu une réunion de la Conférence épiscopale au cours de laquelle seront prises des décisions afin de coordonner au mieux les efforts humanitaires de l’Église » conclut le Père Dembele. (L.M.) (Agence Fides 14/01/2013)

Une réponse à L’intervention française au Mali: aide de l’Église aux évacués

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