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…autour de la loi du blasphème  au Pakistan

Un débat public international mettant en lumière le sort des minorités religieuses et l’abus de la loi sur le blasphème au Pakistan se tiendra du 17 au 19 septembre en marge de la vingt-et-unième session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève.

Au Pakistan, des chrétiens – y compris des enfants – subissent de plein fouet la loi sur le blasphème (photo COE).

Organisée par la Commission des Églises pour les affaires internationales (CEAI) du Conseil œcuménique des Églises (COE), la consultation se tiendra au Centre œcuménique, à Genève (Suisse), à quelques pas du siège des Nations Unies.

Cet événement s’inscrit dans la lignée des efforts menés par le COE pour manifester son soutien et sa solidarité à l’égard des minorités religieuses du Pakistan, qui sont persécutées au nom d’une loi controversée sur le blasphème.

Les cas de blasphème ont entraîné des condamnations à la peine de mort et des violences de masse depuis que la loi figure au Code pénal du Pakistan. Des amendements ont été apportés à la législation sous le régime militaire du général Zia-ul-Haq dans les années 1980. La loi sur le blasphème est régulièrement pointée du doigt, dénoncée comme vague et arbitraire.

L’événement donnera la parole à la communauté internationale, à des représentants de minorités religieuses et d’organisations de la société civile au Pakistan, à des partenaires spécialisés, à des représentants de l’ONU et à des représentants d’organisations de la société civile œuvrant dans le domaine des droits des minorités religieuses au Pakistan.

«Ce débat public vise à élever les discussions au niveau international sur la détérioration de la situation des droits humains des minorités au Pakistan et sur l’abus de la loi sur le blasphème, qui impose la peine de mort à toute personne jugée coupable de blasphème. Nous espérons consolider les initiatives qui ont le plus de répercussions sur le public et le gouvernement en développant les actions œcuméniques de défense des minorités dans le pays», a déclaré Mathews George Chunakara, directeur de la CEAI.

«Le débat international constituera en outre un forum permettant de discuter des préoccupations des minorités religieuses persécutées afin de faire entendre leurs voix sur la scène international et plus particulièrement au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies», a-t-il ajouté.

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