Au Venezuela, la crise économique due à la chute des cours du pétrole frappe de plein fouet les habitants, confrontés à d’importantes pénuries alimentaires. Une situation qui a empiré depuis août 2015 et la fermeture de la frontière commune avec la Colombie. Cette frontière est notamment prisée par les trafiquants de drogue et les contrebandiers. Mardi 5 juillet 2016, 500 Vénézuéliennes ont décidé de franchir de force cette frontière avec la Colombie, afin d’y acheter des vivres.
Selon l’institut de sondages Datanalisis, 80% des produits de première nécessité tels que le riz ou le papier hygiénique sont quasiment introuvables sur le territoire vénézuelien.
Une crise économique à laquelle s’ajoutte une crise politique, l’opposition menant un processus pour obtenir un référendum révocatoire contre le président Nicolas Maduro. Face à cete situation, ce dernier est d’ailleurs tenté de répondre par la force. Il a estimé mercredi 6 juillet qu’il fallait renforcer le pouvoir militaire.
Une situation qui devient ingérable selon le père Georges Engel, curé de la paroisse Notre Dame de l’Assomption à Caracas.