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Une rare bonne nouvelle dans le conflit en Syrie : 19 otages assyriens capturés par les membres de l’État islamique dans la région de Khabour lundi dernier, 23 février, ont été libérés, contre rançon semble-t-il.L’inquiétude de l’Aide à l’Église en détresse, l’AED, reste vive pour les autres chrétiens assyriens qui sont encore aux mains des ravisseurs à ce jour.

Un drapeau de l'État islamique dans le village de Tel Hamis, d'où des chrrétiiens ont été enlevés, et certains relâchés (photo Reuters).

Un drapeau de l’État islamique dans le village de Tel Hamis, d’où des chrrétiiens ont été enlevés, et certains relâchés (photo Reuters).

Selon les dernières informations reçues par l’association, le nombre de détenus se situerait autour de 300, pris dans les villages suivants : Tel Shamiran : 155 personnes, Tel Jazira : 82, Tel Goran : 21, Tel Hormizd : 14,  Tel Fedhiyat : 5, Qabir Shamiyat : 3 et dans des autres villages: 13.

Selon Marc Fromager, directeur de l’AED France : « La libération de ces 19 personnes est évidemment une bonne nouvelle mais ne doit pas nous faire oublier les plus de 300 otages restants. Ces derniers auront-ils la même chance ou seront-ils gardés comme bouclier humain ? Par ailleurs, pourquoi ont-ils été libérés ? Est-ce simplement parce qu’ils ont réussi à payer leur « protection », selon les propres termes de l’État islamique qui applique ainsi  le principe de la dhimmitude ? Activité mafieuse ou simple application de leur idéologie religieuse, la question est ainsi posée ».

Ces chrétiens assyriens ont été capturés le 23 février dernier par le groupe État islamique dans le gouvernorat de Hassake, au nord-est de la Syrie. Au moins 15 d’entre eux ont été tués. Des milliers ont réussi à fuir et sont actuellement réfugiés à Hassake et Qamishly, des villes sous contrôle du gouvernement syrien mais situées à une dizaine de kilomètres seulement de la ligne de front. L’AED estime leur nombre total de ces réfugiés à 1200 familles, soit environ 5000 personnes.

 

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