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Selon un sondage, publié mercredi 2 octobre 2013 par le quotidien La Libre Belgique et réalisé par l’institut Dedicated auprès de 2714 Belges, les « trois quart des Belges sont favorables à une extension de la loi autorisant l’euthanasie aux mineurs et aux personnes souffrant de démence de type Alzheimer« .

euthanasie0Il ressort de ce sondage que pour le cas d’enfants qui seraient dans le coma ou dans un état végétatif prolongé, « près de deux Belges sur cinq sont favorables à ce que l’on procède à une euthanasie« , soit 74% qui ont un avis positif sur la question, 8% qui y sont « plutôt défavorables » et 6% qui y sont « tout à fait défavorables« . Il ressort également que 79% des sondés se disent favorables à l’autorisation de l’euthanasie pour les adultes souffrant de démence de type Alzheimer ou « de démence vasculaire grave qui les font tellement souffrir qu’elles ne peuvent plus les supporter« .

Ce sondage intervient dans un double contexte : Tout d’abord, un projet de loi visant à étendre l’euthanasie aux mineurs et aux déments s’apprête à être de nouveau débattu au Sénat (Cf Synthèses de presse Gènéthique du 24/04/2013 et du 21/02/2013).

En effet, en juin dernier, la discussion avait été reportée grâce à l’opposition ferme de la coalition gouvernementale. Aujourd’hui, « les partisans d’une extension de la loi espèrent  […] parvenir à un vote avant la fin de l’actuelle législature, prévue en mai 2014« . Ensuite, la récente médiatisation de l’euthanasie d' »un Belge transgenre de 44 ans […] après une opération de changement de sexe qui avait échoué » et qui avait été accordée au motif que « ses souffrances psychiques étaient devenue ‘insupportables’ « .

Euthanasie à laquelle le Pr Etienne Montero, doyen de la faculté de droit de Namur, a réagit : le principal problème de la législation belge « est que tant qu’on s’en tient aux seuls critères de ‘l’euthanasie sur la base d’une volonté exprimée valablement’, le dispositif législatif belge permet de justifier presque toutes les situations d’euthanasie. La souffrance est une notion subjective et la notion de maladie grave est élastique« .

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