Dans le quotidien Le Figaro daté du 10 juin, Martine Perez publie une chronique dans laquelle elle évoque que la théorie du genre, « n’en déplaise aux théoriciens du genre« , s’oppose inévitablement à la réalité biologique et à la génétique.
Rappelons que les théoriciens du genre veulent « S‘affranchir du réel et laisser la place à une vision totalement idéologique de l’humain en éliminant toutes les particularités qui fondent le féminin ou le masculin » et imposer « une nouvelle révolution culturelle pour faire émerger l’être nouveau, libre de tout choix, professionnel, culturel, sexuel« .
Pourtant 20 ans après avoir imposé la théorie du genre dans les écoles et les crèches, les constats établis dans certains pays d’Europe du Nord sont sans appel: « 80% des infirmières sont toujours des filles et 80% des ingénieurs toujours des garçons« . Si les adepts pourront dire que cela nécessite du temps, il n’empêche, « la biologie nous dit autre chose« : les différences féminin/masculin sont « inaliénables« . « la biologie est [donc] têtue« . « les avancées en génétique, en imagerie et en hormonologie [le] démontrent » bien: « les comportements féminins/masculins, ont des caractéristiques spécifiques non façonnées uniquement par des stéréotypes d’ordre social« .
Martine Perez s’étonne que « le débat sur le genre mobilise presque exclusivement des théoriciens, sociologues, philosophes, psychologues » faisant fi des biologistes, des généticiens ou des endocrinologues. Or, biologiquement, la réalité est la suivante: « la différence entre l’embryon fille (XX) et garçon (XY) existe déjà au niveau chromosomique« .
Des études en imagerie du cerveau ont montré l’influence que peuvent avoir les hormones : l’hormone mâle, la testostérone est à l’origine de la pilosité, de la voix, de la musculature mais aussi de l’agressivité et de la libido. Les femmes, quant à elles, « n’ont pas de testotérone, (ou très peu)« , un élément qui « fait toute la différence en matière de comportement« . En effet, « elles sécrètent des oestrogènes qui façonnent leur féminité et de la progestérone qui aurait un impact sur le comportement ». Par conséquent, « le cerveau serait sous influence hormonale… » (Le Figaro – Martine Perez 10/06/2013).