Recherche par date
mai 2024
D L M M J V S
 1234
567891011
12131415161718
19202122232425
262728293031  
Archives

Mgr Silvano M. Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège à l’Office des Nations unies (ONU) à Genève, a exprimé la profonde inquiétude du Saint-Siège au sujet des violations de la liberté religieuse et des attaques systématiques envers les communautés chrétiennes à travers le monde, notamment dans certaines régions de l’Afrique, de l’Asie et du Moyen-Orient.

L'archevêque Silvano M. Tomasi, observateur du Vatican aux Nations-Unies (photo CNS/Paul Haring).

L’archevêque Silvano M. Tomasi, observateur du Vatican aux Nations-Unies (photo CNS/Paul Haring).

S’exprimant devant l’ONU et d’autres organismes internationaux le 27 mai dernier, Mgr Tomasi a souligné que des recherches crédibles ont conclu qu’approximativement plus de 100 000 chrétiens sont violemment tués chaque année pour des raisons liées à leur foi.

Précédant cette intervention, Mgr Mario Toso, S.D.B., secrétaire du Conseil pontifical pour la justice et la paix, s’est adressé aux participants de la conférence sur la tolérance et la non-discrimination qui a eu lieu à Tirana, en Albanie, le 21 mai 2013. Mgr Toso a noté que la différence entre « la croyance religieuse et la pratique religieuse » est de plus en plus criante. « Il est souvent rappelé aux chrétiens, dans le débat public (et de plus en plus dans les tribunaux), qu’ils peuvent croire tout ce qu’ils veulent dans leur maison ou dans leur tête, et qu’ils peuvent rendre leur culte comme ils le désirent dans leurs églises privées, mais qu’ils ne peuvent pas agir sur la base de ces croyances en public. »

En 2012, la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) a également fait mention d’inquiétudes similaires lorsqu’elle a publié une lettre pastorale sur la liberté de conscience et de religion. La lettre pastorale critiquait le « relativisme agressif » au Canada qui cherche à reléguer la religion dans la sphère privée. Elle affirmait également « qu’à l’heure précisément où plusieurs voudraient exclure les croyants d’une pleine participation aux institutions fondamentales de la société, il faut réclamer le droit de participer ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *