Le premier minitre Stephen Harper a déclaré que Benoît XVI, un «fidèle serviteur» qui a «consacré sa vie à servir Dieu et sa foi» va nous manquer. Dans sa déclaration, Harper a dit que son épouse Laureen et lui ont été bouleversés à l’annonce de la résignation du Pape en raison d’une santé déclinante.

Le pape Benoît XVI recevait en audience, en 2009, le premier ministre Harper, son épouse, sa fille Rachel et son fils Ben (photo CNS/Tiziana Fabi/Reuters)

«Érudit et théologien renommé, le pape Benoît aura toujours une place spéciale dans le coeur des Canadiens», a souligné le Premier ministre. «C’est durant sa papauté que deux des nôtres, saint Frère André et sainte Kateri Tekakwitha, ont été canonisés et que l’archevêque de Toronto Thomas Collins a été élevé au Collège des cardinaux».

En 2009, Harper, son épouse et deux de ses enfants ont été reçus en audience par le pape Benoît. Harper a dit qu’il avait été «honoré» de rencontrer «cet homme profondément spirituel et d’entendre ses paroles de foi, d’espérance et de charité».

Le chef libéral Bob Rae s’est joint à Harper et à sa femme pour souhaiter au pape une féconde retraite.

Au moment où les Canadiens attendent la mise en place de l’Office de la liberté religieuse promise lors de la dernière élection, le président de la Ligue catholique des droits civils, Phil Horgan, met l’emphase sur la liberté religieuse, menacée au Canada et ailleurs dans le monde.

«Nous allons toujours apprécié le leadership du pape Benoît en regard de la liberté religieuse, qui, a-t-il dit, n’est pas seulement un droit donné par Dieu mais aussi la voie de la paix, de l’ordre civil et du bien commun», a souligné le président Phil Horgan. «Les maintes références du pape à ce qu’il a appelé « la dictature du relativisme » et ses avertissements autour de la croissance de la laïcité sont enracinées dans sa conviction que la plus grande menace à la liberté aujourd’hui est le déclin de la foi religieuse et la perte d’intérêt pour la recherche de la vérité»

Traduction de l’anglais et adaptation par Paul Bouchard