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« Il y a deux raisons valides de parler de la liberté de religion au Parlement européen. D’une part, il s’agit d’un droit de l’homme inaliénable et autonome, que la communauté internationale oublie ; d’autre part, c’est l’un des droits de l’homme le plus souvent violé au monde, surtout vis-à-vis des chrétiens », a affirmé Konrad Szymanski, membre du Parlement européen, lors de la présentation du «Rapport 2012 sur la liberté religieuse dans le monde» publié par l’Aide à l’Église en Détresse, le 18 décembre à Bruxelles. 

« La liberté de religion est le droit de se réclamer publiquement de sa religion. C’est aussi le droit d’organiser sa propre communauté selon ses propres règles, par exemple en ce qui a trait à l’exercice de fonctions religieuses. La liberté de religion englobe aussi le droit à la conversion religieuse ou à l’abandon de la religion ainsi qu’à la proclamation des principes de sa propre religion. En Europe également, certains de ces droits sont violés.

Ce qui toutefois est positif, c’est que nous enregistrons une conscience croissante du problème de la violation de la liberté de religion dans le monde. Ceci est lié en partie à d’autres prises de position concernant ce genre d’infractions au droit, émises par des parlements, notamment le Parlement européen.

En revanche, l’hostilité et la violence croissantes sur fond de religion où l’oppression des religions, constituent une tendance négative. La zone d’influence de l’islam est le théâtre de changements négatifs dans le domaine de la liberté de religion », a souligné Peter Sefton-Williams, rédacteur du « Rapport 2012 sur la liberté religieuse dans le monde », édité par l’œuvre internationale de charité catholique l’AED.

Le Père Pater Joseph Vella Gauci, conseiller pour les relations internationales et la liberté de religion de la COMECE (Commission des Épiscopats de la Communauté européenne) et le Père Andrzej Halemba, responsable du Proche-Orient auprès de l’AED et ancien missionnaire, ont également participé au débat.

« La question-clé de la liberté de religion au Proche-Orient est la liberté de choisir sa religion, de la changer ou de l’abandonner. Dans le cas de l’Égypte, nous sommes toutefois témoins d’une discrimination croissante depuis le « printemps arabe ». Le projet constitutionnel ne mentionne pas seulement la charia, mais, et c’est pire, ignore la notion de citoyenneté.

La constitution fixe le rôle particulier de l’Université Al-Azhar pour l’interprétation du droit ainsi qu’une restriction des donations en faveur de communautés religieuses et abolit la garantie que les minorités soient protégées contre la discrimination et les déplacements contraints », avertit le Père Andrzej Halemba.

À l’initiative des députés Konrad Szymanski (ECR) et Mario Mauro (EPP), le « Rapport 2012 sur la liberté religieuse dans le monde », édité par l’AED, a été présenté le 18 décembre 2012 aux députés du Parlement européen.

AED International – Adaptation Robert Lalonde, AED Canada

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