Inspiré du best-seller The Case for Christ sorti en 1998, le réalisateur américain Jon Gunn s’est inspiré du témoignage du journaliste Lee Strobel pour exposer les preuves de la Résurrection du Christ au cinéma.
Grâce à l’investissement de l’équipe de Saje production, le film de Jon Gunn sortira en salles françaises le 28 février prochain. Le scénario est signé par Brian Bird et la photographie du film assurée par Brian Shanley. Mike Vogel et Erika Christensen y tiennent les rôles d’un couple au bord de la rupture, dans l’Amérique des années 1980. Que peut-il y avoir de pire pour un athée de voir sa femme se convertir ? Visiblement pas grand chose, surtout quand il est journaliste d’investigation au Chicago Tribune et a besoin de preuves pour croire, comme c’est le cas pour Lee Strobel.
Conversion indésirable
Strobel fait les frais d’un mariage d’amour, passionné, bâti sur l’assurance de la pérennité de ce qui l’a construit. Manque de chance, sa femme entend parler du Christ et découvre à quel point Il est capable de changer sa vie. Même sa fille s’y met !
Enceinte de plusieurs mois, Leslie attend leur deuxième enfant, quand Lee s’investit corps et âme dans son métier de journaliste. Si bien qu’à l’annonce de sa conversion, il décide d’enquêter sur la prétendue résurrection du Christ, un des fondements de la foi chrétienne. Il projette de publier le fruit de son investigation dans les colonnes du journal. S’il parvient à démontrer en quoi elle est une supercherie, peut-être retrouvera-t-il la femme qu’il a épousée en ayant les moyens de lui montrer qu’elle se trompe ?
La Résurrection a-t-elle vraiment eu lieu ?
Le livre dont s’inspire le film, The Case for Christ, a été un succès international, et pour cause, il s’agit d’une enquête menée par un homme intelligent et déterminé à prouver le mensonge sur lequel une partie de l’humanité se fonde depuis deux mille ans pour nourrir sa foi.
Comment réfuter les preuves de la Résurrection ? Lee se met à rencontrer des pointures de différentes spécialités, médecin, psychanalyste, pasteur, théologien, dans tout le pays, pourvu d’obtenir des réponses cartésiennes à ses interrogations. Les faits valent mieux qu’une possible illumination de la foi selon lui, basée sur un épisode pour le moins suspicieux rapporté dans la Bible par des témoins faillibles.
Et pourtant, chacun possède une réponse légitime à la Résurrection du Christ. Comme au procès qui l’a confronté à Ponce Pilate, Jésus semble n’avoir toujours aucune charge contre lui. Lee Strobel ne fatigue pourtant pas et continue d’explorer les Écritures, de contacter des spécialistes qui pourraient aller dans son sens. Il en va de l’avenir de son mariage, auquel il ne consacre pourtant plus son temps.
Parallèlement, une autre enquête lui tombe sur les bras. Un homme est en prison pour avoir tiré sur un policier. Dans les faits officiels, tout se retourne contre lui et le condamne. Ce qu’achèvera de faire un article publié par Lee. Pourtant, le détenu garde le silence. La vérité sur cette affaire éclatera au prix d’une recherche de la vérité. Comme dans son enquête sur Jésus, le journaliste qui se sent trahi par sa femme, devra choisir entre se remettre en question ou sacrifier sa carrière et sa crédibilité avec. Deux condamnés lui font face pendant que sa femme prie pour lui.
Au zèle de son incrédulité, Lee Strobel a peut-être fini par entendre en réponse le «Que cherches-tu? » (Jean 1, 36) que Jésus adressa à ses disciples au moment où ils commencèrent de le suivre. Et de répondre sans doute à cela : la vérité.