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En guise d’introduction au deuxième récit de la création, j’estime utile d’approfondir certaines notions particulières que nous avons effleurées jusqu’ici. Ces paradigmes gagnent à être assimilés afin de favoriser l’accès à la vérité révélée de la Genèse.

 Création et commencement

Selon une conception traditionnelle ingénue, Dieu aurait créé l’univers au commencement du temps. On imagine en substance que le Créateur, au tout début du monde et à partir de rien, aurait lancé les astres sur une trajectoire immuable et initialisé des réalités biologiques qui se seraient reproduites d’elles-mêmes jusqu’à nos jours.

La confusion entre création et commencement de l’univers entraîne une appréhension erronée de la réalité, tant des points de vue philosophique et théologique que scientifique. C’est pourquoi l’image d’un Dieu créant au commencement du temps est désuète et devrait être expurgée des structures mentales des croyants. D’autant plus que c’est souvent sur la base de telles représentations puériles que les authentiques données de la foi sont rejetées, au nom de la raison, par les incroyants.

Grâce aux sciences, de l’astrophysique à la biologie moléculaire, nous savons que les réalités ne sont pas toutes données au départ de l’espace et du temps. Mais depuis l’éclatement de « l‘atome primitif » – le “Big bang” des scientifiques –, elles surviennent  successivement en découlant les unes des autres dans le cadre des lois de la matière, ces déterminismes universels que la rationalité peut identifier et exploiter.

Pour la philosophie et la théologie, l’Acte créateur ne se réduit pas à l’irruption de l’univers dans l’espace et le temps. Il ne consiste pas non plus à donner une impulsion initiale à un engrenage d’horlogerie qui fonctionnerait par la suite de lui-même. Dieu ne crée pas que les réalités du début. Il est le Créateur de toutes les créatures sans exception qui existaient au commencement, qui existent aujourd’hui et qui existeront jusqu’à la fin.

Cause première et cause seconde

C’est par un Acte qui transcende l’espace et le temps que Dieu crée l’univers. Les réalités qui surviennent sont virtuellement existantes en Lui de toute éternité. Par sa Parole créatrice, ces virtualités sont projetées hors de Lui-même et apparaissent concrètement, chacune en son temps et à sa place, en en se bâtissant les unes par les autres. Elles deviennent ainsi des éléments ponctuels d’une trajectoire visant l’accomplissement final du projet divin et sont comparables à des séquences transitoires d’un scénario dont le dénouement ne se résoudra qu’à la fin de l’Histoire.

Ici, la distinction entre cause première et cause seconde est capitale. Bien que ces causes ne se jouent pas au même niveau, elles collaborent inséparablement et se marient l’une à l’autre pour engendrer les réalités. À titre d’exemple, je reconnais que l’union conjugale de mes parents, en me transmettant un héritage génétique, a été la cause de mon individualité physiologique ; du même souffle, je maintiens que Dieu est la Cause de ma personne, l’Auteur de ma vie, le Producteur de mon âme.

En réalité, Dieu est la cause de tout l’être, aussi bien physique que spirituel. Mais s’il crée directement les essences (la face spirituelle des réalités), il produit indirectement les corps (le côté physique) en passant par les conditions de la matérialité. Ce qui a pour conséquence le déploiement progressif de l’univers.

Pourquoi en est-il ainsi ? Selon le Catéchisme de l’Église catholique, Dieu a voulu une création qui prend du temps pour s’accomplir afin de permettre à ses créatures de participer à son projet divin.

La création a sa bonté et sa perfection propres, mais elle n’est pas sortie tout achevée des mains du Créateur. Elle est créée dans un état de cheminement vers une perfection ultime encore à atteindre, à laquelle Dieu l’a destinée » (no 302).
« Dieu est le Maître souverain de son dessein. Mais pour sa réalisation, il se sert aussi du concours des créatures. Ceci n’est pas un signe de faiblesse, mais de la grandeur et de la bonté du Dieu Tout-puissant. Car Dieu ne donne pas seulement à ses créatures d’exister, il leur donne aussi la dignité d’agir d’elles-mêmes, d’êtres causes et principes les unes des autres et de coopérer ainsi à l’accomplissement de son dessein » (no 306).
« La providence divine agit aussi par l’agir des créatures. Aux êtres humains, Dieu donne de coopérer librement à ses desseins » (no 323).

Présence créatrice

Dieu est unique et d’une perfection infinie. Depuis son éternité, conséquemment, Il crée parfaitement en un unique acte. Une création accomplie par une succession d’actes manifesterait de l’imperfection puisque l’Agir divin devrait être repris plusieurs fois pour se compléter ou se corriger[1]. L’acte par lequel Dieu étale la création dans l’espace et le temps demeure toutefois un mystère pour l’intelligence humaine. Car la rationalité ne peut ni concevoir l’éternité ni comprendre que d’un seul Acte puissent découler une multitude de créatures.

Dieu, quant à Lui, vit et agit toujours dans l’éternel PRÉSENT. Si bien que les réalités qui nous sont extérieures, particulièrement celles du cosmos, relèvent toutes d’une activité créatrice accomplie au PRÉSENT divin mais qui sont perçues au passé par nous qui vivons à l’intérieur de l’espace et du temps.

Par exemple, lors de la dilatation de l’« atome primitif » dans lequel était concentrée toute l’énergie du futur univers, il y a 13,77 milliards d’années, la PRÉSENCE créatrice était à l’œuvre. 380 000 années plus tard, lorsque la création est devenue transparente et lumineuse, la transcendance divine en était la Cause. Et ainsi de suite, lors de la formation des galaxies, des étoiles, des planètes, tout comme lors de l’évolution des espèces vivantes sur la Terre, la Volonté créatrice, qui embrasse tous les temps, concevait au PRÉSENT divin chacune de ces réalités qui, pour notre perception, sont survenues à un passé plus ou moins lointain.

Les poupées russes

Donc – devons-nous induire de cette PRÉSENCE créant de NOUVELLES RÉALITÉS au fur et à mesure de l’écoulement du temps –, tous les êtres que les sens et l’intelligence peuvent percevoir et détecter dans le monde extérieur relèvent d’une Activité créatrice aujourd’hui dépassée. Pour le comprendre, on doit d’abord savoir que les réalités créées ne se succèdent pas linéairement dans le temps, les unes à la suite des autres. Elles s’emboîtent plutôt les unes PAR-DESSUS les autres comme dans un jeu de poupées russes. De telle manière que les dernières structures créées englobent les précédentes, dont elles dépendent toutefois comme fondement sur lequel se bâtit leur spécificité (voir l’illustration graphique ci-dessous)[2].

Prenons la structure humaine. Ce qui la caractérise, n’est-ce pas la conscience de soi et la rationalité qui en découle ? Si l’on exclut cette “conscience réfléchie”, indéniablement, l’être humain est un animal comme les autres ! Or, cette faculté nouvelle, sans précédent dans l’environnement terrestre, est survenue historiquement dans la foulée de l’évolution des espèces animales. Voilà la “poupée” que l’organisme humain englobe et dont il est redevable pour la formation des divers organes du corps humain – viscères, cœur, sexe, poumons, estomac, foie, cerveau etc. – développés par l’Esprit créateur[3] durant tout le parcours évolutif du “monde  des multicellulaires”.

Ce dernier contient à son tour une “poupée” plus petite. C’est le “monde des unicellulaires”. Selon les données scientifiques, la vie est apparue sur notre planète, il y a 3,8 milliards d’années. Pendant deux milliards et demi d’années, il n’y avait de vie sur notre planète que des organismes microscopiques formés d’une seule cellule. C’est à la suite du développement acquis dans ce “monde des unicellulaires” que sont apparus les premiers organismes formés de plusieurs cellules. Ainsi, le “monde des multicellulaires” est tributaire de l’évolution accomplie dans le “monde des unicellulaires”, évolution qui se reflète dans le corps animal, comme dans un miroir, dans les cellules spécialisées à diverses fonctions organiques.

Mais l’intériorisation structurale ne s’arrête pas là. Car le “monde des unicellulaires” contient à son tour une “poupée” intérieure, soit la patiente synthèse des macromolécules de protéines qui constituent les briques de fondation du tissu vivant. Et ce n’est pas tout ! Ces dernières dépendent encore des atomes fabriqués dans le cœur d’étoiles qui ont éclaté en supernovas et projeté leurs éléments chimiques dans le milieu interstellaire jusqu’à la Terre où ils ont joué un rôle indispensable dans la genèse de la vie.

Cette époustouflante odyssée faisait dire à un “poète” scientifique que nous sommes faits de poussière d’étoiles. Ce n’est pas une exagération. Ici, la poésie astrophysique et la physique quantique s’accordent pour affirmer que la structure humaine porte en elle l’univers tout entier. Elle en est la quintessence ! Car elle est le dernier produit d’une évolution ininterrompue – propulsée par l’Esprit créateur, à n’en pas douter – depuis 13,77 milliards d’années.

Création en devenir

Une évolution qui n’a toutefois pas dit son dernier mot ! Une évolution qui ne s’arrête pas à l’être humain mais le lance vers un devenir que le Créateur seul connaît. Selon saint Paul, nous pouvons toutefois en saisir intuitivement quelques contours.

Nous voyons, à présent, dans un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face. À présent, je connais d’une manière partielle, mais alors, je connaîtrai comme je suis connu » (1 Co 13, 12).

Donc, lorsque l’être humain observe par les sens ou leurs prolongements tout ce qui existe dans le monde extérieur, il considère divers niveaux de structures matérielles. Toutes ces réalités sans exception sont établies à plus ou moins de distance d’espace et de temps par rapport à lui-même. C’est pourquoi il ne perçoit que le passé, qu’il s’agisse de rendre compte d’événements dits d’actualité, d’inventorier les espèces biologiques terrestres ou de théoriser sur la formation des galaxies aux confins de l’univers. Plus son regard plonge dans les profondeurs de l’espace cosmique, plus il régresse dans le temps en naviguant à contre-courant du fleuve des causes matérielles de la réalité.

Or, Dieu n’est pas Créateur au passé. Il est PRÉSENTEMENT Créateur. Aujourd’hui, Il n’est pas en “chômage” et ne se “repose” pas (cf. Gn 2, 3 ; Ex 20, 8 +), car la création n’est pas achevée puisqu’elle embrasse tous les temps, incluant ceux à venir. À l’heure actuelle – et encore pour un bon bout de temps, je pense –, Dieu est dans l’Acte de créer. « Mon Père est à l’œuvre jusqu’à présent, et j’œuvre moi aussi » (Jn 5, 17), a répondu Jésus à ceux qui lui reprochaient d’avoir opéré une guérison le jour du sabbat. Et dans l’Apocalypse, au moment où « le ciel nouveau et la terre nouvelle » sont enfin établis en conclusion de l’Histoire pour être « la demeure de Dieu avec les hommes », le Créateur déclare : «Voici, je fais l’univers nouveau » (Ap 21, 1-5).

Il semble donc que Dieu ne cessera jamais de créer. Et quand notre univers sera parvenu à sa fin, Il en inventera un nouveau que nous ne pouvons même pas imaginer. Un constat qui soulève une question : qu’est-ce que Dieu crée au PRÉSENT ? Puisque que tout ce qui se trouve dans le monde extérieur relève d’un Agir divin révolu et puisque le devenir nous est inaccessible, il ne reste alors que la conscience humaine qui puisse être le sujet de l’Activité créatrice.

Or, la “conscience réfléchie” ressort d’un dynamisme vital qui « subsiste toujours dans la dimension du PRÉSENT »[4]. La VIE se joue infailliblement entre deux abîmes insondables : le passé et le futur. C’est pourquoi la VIE humaine est aiguillonnée par l’aspiration à vivre perpétuellement sur le fil de rasoir du PRÉSENT. Cette aspiration à la VIE sans fin porte la signature d’une virtualité créatrice en cours de concrétisation lorsque le PRÉSENT de la conscience humaine coïncide avec le PRÉSENT divin.

Donc, lorsque l’être humain vit en Présence de Dieu, il se trouve à être le sujet de l’Agir créateur. En regard de Dieu, l’univers créé PRÉSENTEMENT, c’est nous, individuellement et collectivement ! Chaque personne et l’humanité dans son ensemble, nous sommes dans le Collimateur divin. Car notre création n’est pas achevée. Si nous donnons au Créateur le feu vert pour qu’il puisse agir en nous tout en respectant la liberté dont il nous a fait don, Il nous transforme en nous faisant évoluer individuellement sous la conduite de l’Esprit saint pour parfaire en nous « son image et sa ressemblance ». Il nous incite de plus à collaborer communautairement à l’établissement de son Règne sur la Terre, un passage obligé du projet de création visant la “construction” du Corps divin[5], comme l’explique saint Paul en maints passages.

Car la création que vous êtes a pour fondation les apôtres et prophètes, et pour pierre d’angle le Christ Jésus lui-même. En lui toute construction s’ajuste et grandit en un temple saint, dans le Seigneur ; en lui, vous aussi, vous êtes intégrés à la construction pour devenir une demeure de Dieu dans l’Esprit » (Ép 2, 20-21).
« C’est lui encore qui a donné aux uns d’être apôtres, à d’autres d’être prophètes ou encore évangélistes, ou bien pasteurs et docteurs, organisant ainsi les saints pour l’œuvre du ministère, en vue de la construction du Corps du Christ, au terme de laquelle nous devons parvenir, tous ensemble, à ne faire plus qu’un dans la foi et la connaissance du Fils de Dieu, et à constituer cet Homme parfait, dans la force de l’âge, qui réalise la plénitude du Christ » (Ép 4, 11-13).

Création invisible

Le fait que l’on puisse vivre en phase avec l’Acte créateur porte donc de grandes conséquences pour la vie humaine et détermine le rôle que chaque personne peut jouer aujourd’hui dans la concrétisation des virtualités créatrices. De même que le Créateur ne crée pas que le commencement de l’univers mais tout ce que contient l’espace et le temps, de même la création de l’être humain ne se limite pas au jour de sa naissance, ou même, de sa conception dans le sein maternel. C’est toute la vie, du commencement jusqu’à la fin, que Dieu crée.

Certes, le moment de la conception est déterminant. Il marque le début d’un être dont la formation complète s’étale toutefois sur toute une durée de vie. À l’infime instant de la conception, Dieu sème dans l’âme des virtualités spécifiques, des germes vitaux qui pourront croître éventuellement et donner du fruit. Ces “vertus” dont le Créateur orne l’âme ne proviennent ni des parents ni ne sont déterminées par la mise en place du code génétique. Elles sont l’empreinte spirituelle de la personne appelée à concrétiser par toute sa vie une nuance particulière et unique de la Vie et de l’Amour divins.

Création de l’intérieur

Il s’ensuit que le déploiement de la vie humaine dans le temps peut être considéré comme un modèle du rapport entre le Créateur et sa création tout entière, un gabarit applicable à toutes les structures, qu’il s’agisse des galaxies aux confins du cosmos ou des organismes et objets terrestres de toutes catégories. Car la création d’une personne parfaitement accomplie révèle le champ d’action de l’Agir créateur, soit l’intériorité, la subjectivité.

Il va de soi pour tout le monde que toute ACTIVITÉ créatrice est invisible comme le Créateur Lui-même. L’on a toutefois tendance à imaginer cette ACTIVITÉ comme provenant d’un au-delà parallèle aux réalités tangibles. N’est-il pas vrai, lorsque nous adressons une prière au Créateur, que nous levons spontanément les yeux vers le firmament ? Nous imaginons la demeure de Dieu quelque part au-dessus des nuages ou au-delà du cosmos. En d’autres mots, nous concevons un Dieu extrêmement lointain dont l’Agir concerne directement les apparences extérieures.

Mais Dieu n’est pas lointain. Il est proche de tous les êtres qu’Il crée et le chemin qu’ils doivent emprunter pour Le rejoindre, c’est leur intériorité. Car Il est à l’origine de l’être. De sorte que l’Agir créateur peut se comparer à une source cachée et l’eau qui s’en écoule, à la création tout entière. Toutes les réalités qui existent tirent leur existence de cette invisible Source d’intériorité. C’est pourquoi, toutes, sans exception, ont d’abord été formées dans l’invisible avant de surgir dans le visible. Toutes, sans exception, – qu’il s’agisse de la manifestation de la lumière 380 000 ans après le “big bang” ou de la naissance d’une nouvelle personne humaine – ont d’abord été en gestation avant de parvenir au grand jour, avant de paraître visiblement pour être comptés parmi les réalités concrètes du monde.

La gestation, voilà ce qui fonde l’intériorité de tout ce qui existe. Dans l’humanité, elle est à la base de la vie morale. Car elle est la voie d’accès au dialogue entre la créature et le Créateur en permettant à la personne de syntoniser sa vie au projet d’Origine, là où Dieu habite réellement. C’est-à-dire en soi !

Dans le monde humain, on a toutefois tendance à déclasser cette connaissance subjective et à la considérer sans conséquence pratique. Par exemple, on ne compte pas comme faisant partie de l’âge d’un être humain les neuf mois de gestation dans le sein maternel. Et pourtant, ce temps de gestation est aussi important que tout le reste de durée de la vie, car sans eux, il ne pourrait pas exister 90 ans de vie hors du sein. D’autre part, dans nos vies, nous sommes des fœtus dans le sein du Père, de sorte que lorsque notre formation aura été achevée, nous pourrons naître définitivement à la vie éternelle.

Ces constats permettent de saisir l’importance de l’intériorité dans notre conception de l’univers. Il est tout aussi crucial d’explorer l’univers invisible que l’univers visible. La face invisible est comparativement aussi immense que la face visible. Pour comprendre la création, il ne s’agit pas uniquement d’ausculter le monde visible et concret pour en connaître la genèse mais de sonder avec autant de détermination le monde intérieur dont nous tirons notre origine afin de boucler la raison d’être aussi bien de nos vies que de l’univers créé.

C’est pourquoi il ne faudra désormais jamais oublier que l’univers est en même temps visible et invisible, extérieur et intérieur, matériel et spirituel. C’est en gardant ces “dualités positives”[6] bien en tête que nous pourrons aborder dans un prochain article le deuxième récit de la création de la Genèse. Nous apprendrons qu’il n’est pas concerné par l’univers visible comme le premier récit mais plutôt par la dimension intérieure de la création.

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Notes

[1] De ce point de vue, la Rédemption du genre humain accomplie par Jésus-Christ peut s’interpréter comme une “correction” de la trajectoire de la création, accidentellement détournée de son axe dans le cours de l’Histoire par les transgressions des anges et des humains. Cette réorientation, dite “surnaturelle”, peut être vue comme une nécessaire intervention divine pour que l’Acte créateur finisse par saisir l’Objet de sa quête créatrice.

[2] Cette illustration graphique représente Les mondes imbriqués, tels qu’ils sont présentés successivement à partir du 13e entretien (page 160) de L’évolution de l’Alpha à l’Oméga, ouvrage disponible en formats papier et numérique à https://www.ac3m.org/?page_id=6174.

[3] L’autre nom de l’Esprit créateur, c’est l’Amour. Conséquemment, toute manifestation de la force d’attraction de l’amour dans la montée des vivants signale l’Esprit créateur à l’œuvre.

[4] Voir l’illustration graphique du 14e article : https://www.ac3m.org/?p=10361.

[5] Pour le développement de cette assertion, voir le 41e entretien, intitulé Le Corps de Dieu, page 491, dans L’évolution de l’Alpha à l’Oméga.

[6] Revoir la liste non exhaustive des “dualités positives” dans le 4e article de cette série intitulée : « …vide et vague ».

La suite: L’intériorité

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