Paul Bouchard
Le développement de la conscience humaine sur la base de l’extériorité plutôt qu’à partir de l’intériorité peut apparaître à l’observateur objectif comme un incontournable aiguillage de l’évolution. L’extraversion découlerait de l’ordre naturel imposant une priorité aux perceptions sensorielles pour la survie de l’organisme dans un environnement précaire, potentiellement dangereux. Ce ne serait qu’une fois la sécurité obtenue que la lumière… Continuer la lecture
En conclusion de la semaine créatrice, le Créateur a décrété que « tout ce qu’il avait fait, cela était très bon » (Gn 1, 31). Dieu ne crée que des êtres bons… Et beaux, pouvons-nous ajouter. Car la beauté émane de l’ÊTRE. Si bien que tout ce qui reçoit l’être du Seigneur est nécessairement beau. « Dieu… Continuer la lecture
Selon la culture religieuse traditionnelle, Dieu a créé l’univers à partir de rien. Mais cette formulation n’est guère de nature à susciter la contemplation et l’adoration en regard de l’Acte créateur. Il lui manque une appréciation subjective de la création dont la splendeur dépasse la froide logique. C’est au nom de cette beauté indicible, que le concept d’un univers créé… Continuer la lecture
Dans mon article précédent, j’ai étayé mon propos avec une illustration tirée de mon ouvrage L’évolution de l’Alpha à l’Oméga. Ce graphique, intitulé La maison de la vie, peut enrichir notre interprétation des récits de la Genèse. Son langage visuel réclame toutefois quelques explications complémentaires pour s’ajuster au contexte théologique et culturel du présent travail [1].… Continuer la lecture
Une certaine culture séculière voit le sexe comme étant la cause sous-jacente de la faute originelle. Cette interprétation préjudiciable du récit biblique, parfois déguisée sous les oripeaux de l’humour, dévalorise la sexualité en l’entachant d’un sentiment larvaire de culpabilité.
Et pourtant, la Genèse estime le sexe « très bon » (Gn 1, 31). Le Créateur l’a attribué… Continuer la lecture
L’épreuve de la liberté – représentée par le choix du couple de la Genèse d’expérimenter le bien et le mal par la voie des sens – se répercute dans le genre humain tout entier. La transmission d’une génération à l’autre de cette “tache originelle”, toutefois, ne s’effectuerait pas par hérédité, comme une tare génétique en quelque sorte. Elle… Continuer la lecture
« La femme vit que l’arbre était bon à manger et séduisant à voir et qu’il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il en mangea » (Gn 3, 6).
À première vue, le scribe de la Genèse… Continuer la lecture
Que symbolise « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » que « Yahvé Dieu fit pousser » dans l’Éden et qu’il interdit ensuite de manger sous peine de mort ? De toute évidence, un arbre qui procure la connaissance morale n’est pas un végétal et le jardin dans lequel il pousse… Continuer la lecture