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…le patriarche de la rencontre avec Jean-Paul II

« Mon ministère », un film biographique sur la vie du patriarche orthodoxe bulgare Maxime, décédé en novembre dernier à 98 ans, a été présenté dans le contexte de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, hier, 22 janvier 2012, à Rome, au siège de Radio Vatican.

Le patriarche Maxime, chef de l'Église orthodoxe en Bulgarie, est décédé en novembre dernier à l'âge de 98 ans.

Le patriarche Maxime, chef de l’Église orthodoxe en Bulgarie, est décédé en novembre dernier à l’âge de 98 ans.

Réalisé par le journaliste Goran Blagoev, le film sous-titré en italien a été visionné par des représentants de l’Église catholique et de l’Église orthodoxe bulgare, à l’initiative de l’ambassade de Bulgarie près le Saint-Siège

Le patriarche Maxime a été à la tête de l’Église orthodoxe bulgare pendant 41 ans, notamment durant la période difficile de l’athéisme communiste. Dans ce film documentaire, c’est la voix du patriarche qui raconte les évènements marquants de sa vie.

Le patriarche de la rencontre

Le P. Federico Lombardi a rendu hommage, au micro de Radio Vatican, à « un témoignage simple, linéaire, de service à l’Eglise dans des temps où il n’y avait de liberté et de conditions favorables pour le développement de l’Église ».

« Avec une grande fidélité et avec un grand réalisme », le patriarche a réussi à « conserver une ligne de cohérence et de fidélité aux valeurs de l’Église », ce même « durant le temps le plus sombre et difficile du totalitarisme », a ajouté le P. Lombardi.

Pour les catholiques, a-t-il poursuivi, le patriarche Maxime « est le patriarche de la rencontre, le patriarche avec qui l’œcuménisme et le rapport d’amour entre les deux Églises soeurs a pu faire un pas en avant historique ».

Le P. Lombardi a rappelé à ce propos que la rencontre entre le patriarche Maxime et Jean-Paul II au siège du patriarcat de Sofia avait été centrale dans les rapports entre les deux Eglises : « cela a été le moment culminant des rapports œcuméniques entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe bulgare », un moment « extrêmement émouvant et significatif, une étape historique, après laquelle on ne rergarde plus en arrière mais en avant ».

« Après cette rencontre le pape a donné une église à Rome pour la communauté orthodoxe bulgare et ceci fut aussi un signe de proximité », a rappelé le P. Lombardi, qui a estimé que « nous devons continuer à cultiver ces rapports ».

Un patriarche sans compromis

L’évêque Antoine, auxiliaire pour l’Europe centrale et occidentale de l’Église orthodoxe bulgare, s’est dit quant à lui « particulièrement touché lorsque Sa Sainteté a parlé des moments les plus difficiles du communisme athée en Bulgarie. Il a peut-être fait quelques erreurs comme personne, comme être humain, mais il n’a jamais fait de compromis avec son Église et avec son ministère ».

« Grâce à sa vision clairvoyante, à son humilité, à sa patience, il a réussi à conserver l’Église comme elle est aujourd’hui », a-t-il déclaré, soulignant que « comme vrai disciple de Jésus, il a porté sa croix ».

L’évêque s’est également réjoui de ce temps de rencontre entre les deux Églises : « Quand nous célébrons la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, quand les chrétiens sont réunis au nom de l’amour de Dieu, comme en cette occasion, où sont rassemblés les représentants des Églises catholique et orthodoxe, c’est déjà un témoignage que le Seigneur se tient au milieu de nous », a-t-il conclu.

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