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Domitille Farret d’Astiès
Quelques jours seulement après l’assassinat d’Arnaud Beltrame, Marielle, son épouse, s’est confiée brièvement au journal La Vie.

Pour elle, « il se sentait intrinsèquement gendarme ». La femme du militaire au geste héroïque, déclare que pour son mari, foi et devoir allaient de paire. « On ne peut comprendre son sacrifice si on le sépare de sa foi personnelle. C’est le geste d’un gendarme et le geste d’un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l’un de l’autre ». Elle décrit un homme passionné par son métier, meneur d’hommes et profondément engagé : « il savait fédérer ses hommes, leur insuffler son élan ».

« Nous formions un couple chrétien »

AFP PHOTO / ERIC CABANIS

Elle raconte qu’il avait renoué avec la foi à la trentaine et le décrit comme un mari « très attentionné ». À travers le portrait qu’elle brosse, on découvre un homme droit, rempli d’humanité, à l’idéal chevillé au corps. Selon sa femme, il n’avait de cesse de chercher le meilleur. « Il me soutenait et m’emmenait vers le haut, toujours avec beaucoup de respect », précise-t-elle.

Les deux jeunes gens, déjà mariés civilement, se préparaient au sacrement du mariage avec le père Jean-Baptiste, un chanoine de l’abbaye de Lagrasse (Aude). La noce devait être célébrée le 9 juin prochain. Marielle ajoute : « Nous formions un couple chrétien ». Pour elle, la vie d’Arnaud, offerte pour celle d’une autre aux portes de la Semaine sainte, n’est pas le fruit du hasard. Aujourd’hui, c’est l’espérance qui habite Marielle.

Elle conclut par cette phrase : « C’est avec beaucoup d’espérance que j’attends de fêter la résurrection de Pâques avec lui ».

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