Dans une courte intervention, le Pape a dit son espérance que ces journées «de réflexion et d’échange d’expériences aient mis dans une lumière plus claire l’interaction des problématiques globales et locales de la traite des personnes humaines. L’expérience montre que ces formes modernes d’esclavage sont bien plus répandues que ce que l’on peut imaginer, y compris, pour notre honte et scandale, à l’intérieur des plus prospères de nos sociétés.»
S’appuyant sur ce cri de Dieu adressé à Caïn dans les premières pages de la Bible, «où est ton frère ?», François a invité à «examiner sérieusement les différentes formes de complicité avec lesquelles la société tolère et encourage, particulièrement à propos de la traite à fins sexuelles, l’exploitation d’hommes, de femmes et d’enfants vulnérables».
Le Pape a donc appelé une nouvelle fois le monde de la recherche universitaire et les médias à s’investir dans ce domaine, afin de développer «la conscience de la nécessité croissante d’aider les victimes de ces crimes, en les accompagnant dans un chemin de réintégration dans la société et de rétablissement de leur dignité humaine». L’Église, en apportant le «baume de la miséricorde» aux victimes de ces réseaux, a un rôle essentiel à jouer pour «le redressement et le renouvellement de la société dans son ensemble», a expliqué le Pape François.