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Le choc est immense en France après le double assassinat de la nuit dernière à Magnanville, dans les Yvelines. Un homme se revendiquant du groupe djihadiste État islamique a tué deux policiers, un commandant de police et sa compagne, à leur domicile. Ce djihadiste connu des services de police a été tué lors de l’intervention du Raid et de la BRI, qui a permis de sauver l’enfant des ces deux policiers, âgé de trois ans.

Au cours d’une brève intervention, le président de la République François Hollande a évoqué «un acte incontestablement terroriste». Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve s’est rendu au commissariat des Mureaux, où était adjoint de sûreté le commandant de police tué cette nuit, pour apporter son soutien aux forces de police.

Les véhicules du RAID arrivant sur les lieux de l'attaque à Magnanville, dans la nuit du 13 au 14 juin 2016. - AFP

Les véhicules du RAID arrivant sur les lieux de l’attaque à Magnanville, dans la nuit du 13 au 14 juin 2016. – AFP

Il devait ensuite se rendre au commissariat de Mantes-La-Jolie, où travaillait sa compagne comme adjointe administrative. Les drapeaux du ministère de l’Intérieur ont été mis en berne pour trois jours.

L’évêque de Versailles, Mgr Éric Aumonier, dans un message vidéo diffusé sur le site du diocèse de Versailles, a réagi à cette nouvelle attaque terroriste, la première en France depuis le 13 novembre 2015 :

«Ce matin je viens d’apprendre comme vous tous le sauvage assassinat de deux policiers. Je pense à leur enfant, qui a été spectateur de tout cela. Je lui exprime évidemment toute ma compassion et en même temps je voudrais dire toute mon estime aux policiers pour le travail qu’ils font, pour le courage que cela demande, pour le calme qu’ils démontrent.

«Et je souhaite qu’ils ne perdent pas l’ardeur et le goût qu’ils ont pour leur métier. Nous comptons tous sur eux, bien entendu. Je voudrais aussi profiter de cette circonstance terrible pour nous inviter les uns les autres à ne pas, à ne jamais nous décourager d’œuvrer pour la paix, partout où nous sommes, au plan local comme sur l’ensemble du pays.»

(CV- site du diocèse de Versailles)

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