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Dieu ne peut produire que le Bien. Les lois par lesquelles Il gouverne Sa création sont parfaites. Elles sont l’oeuvre de Sa Sagesse. Elles poursuivent leur cours dans l’espace-temps et atteindront éventuellement leur but. Une destination essentiellement positive en dépit des avatars suscités en chemin par la lutte entre le bien et le mal, dont les conséquences s’étalent depuis le choc des astres dans les lointaines galaxies de l’univers jusqu’à la cohabitation des «justes» et des «injustes» sur la terre.

 

Un leader religieux chrétien a publiquement fait un lien de cause à effet entre le catastrophique tremblement de terre en Haïti et la pratique du voudou dans ce pays, rajoutant ainsi aux immences souffrances de ce peuple, une condamnation injuste et inhumaine. Un tel jugement est incompatible avec un véritable esprit chrétien (photo CNS/Mariana Bazo, Reuters).

Dieu fait «le­ver son so­leil sur les bons et sur les mé­chants», dé­cla­re Jé­sus. L’affirmation im­plique, en bout d’analyse, que Dieu fait don de l’existence in­dis­tinc­te­ment à tous. Cet inestimable cadeau constitue un dé­bor­de­ment gra­tuit de Son Amour. Dieu veut tellement créer des êtres libres de L’aimer en retour qu’il prend le risque que la li­ber­té de Sa création fait cou­rir à Son pro­jet.

C’est cet­te man­sué­tu­de dés­in­té­res­sée, cet­te in­condi­tion­nel­le gé­né­ro­si­té dans le don que les chré­tiens sont ap­pe­lés à imi­ter pour «de­ve­nir fils de vo­tre Pè­re qui est aux cieux» (Mt 5, 45). Jé­sus re­com­man­de à ses dis­ci­ples d’appliquer aux re­la­tions hu­mai­nes un com­por­te­ment cal­qué sur ce­lui de Dieu. Il les in­vi­te à rayon­ner im­per­tur­ba­ble­ment de bon­té en dé­pit des conflits et des in­jus­ti­ces dont ils peu­vent par­fois fai­re les frais, sa­chant que «tout concourt au bien de ce­lui qui ai­me Dieu».

Les mal­adies

Cet­te phi­lo­so­phie tran­che par rap­port aux idées re­çues du temps de Jé­sus. Le sens de la jus­ti­ce de ses contem­po­rains ré­cla­mait ven­gean­ce et re­pré­sailles contre les pé­cheurs. C’est pour­quoi ils ju­geaient les mal­adies des pu­ni­tions de Dieu pour les pé­chés. Et ils croyaient avoir Dieu de leur bord.

Les dis­ci­ples lais­sent trans­pa­raî­tre ce pré­ju­gé à pro­pos d’un in­fir­me. «Qui a pé­ché, lui ou ses pa­rents pour qu’il soit né aveu­gle?» La ré­pon­se du Maî­tre est clai­re et ca­té­go­ri­que. «Ni lui ni ses pa­rents n’ont pé­ché». Et Jé­sus le gué­rit pour «que soient ma­ni­fes­tées en lui les oeu­vres de Dieu» (Jn 9, 2-3).

Or, l’oeuvre de Dieu ma­ni­fes­tée en cet­te oc­ca­sion n’est pas l’infirmité de l’aveugle mais sa gué­ri­son. Le Dieu de Jé­sus ne dis­tri­bue pas les mal­adies à qui mieux mieux, à droi­te et à gau­che: Il gué­rit. Il ne cau­se pas la mort: Il re­don­ne la vie. Il ne ré­duit pas à l’esclavage: Il li­bè­re. Il ne condam­ne pas: Il par­don­ne.

Bien qu’elles puis­sent par­fois être re­liées à des com­por­te­ments fau­tifs, les af­flic­tions phy­siques ne re­lè­vent pas de l’ordre mo­ral. Cer­tes, c’est la condi­tion hé­ri­tée du pé­ché —et par­ti­cu­liè­re­ment du pé­ché ori­gi­nel— qui est res­pon­sa­ble de leur exis­ten­ce. Mais ce lien loin­tain ne suf­fit pas pour fon­der un ju­ge­ment dans les cas concrets et im­mé­diats.

C’est dans le jeu des cau­ses se­con­des, dont nous avons dé­jà par­lé au dé­but de cet­te sé­rie d’articles, qu’il faut cher­cher une ex­pli­ca­tion aux mal­adies. Mais les con­tem­po­rains de Jé­sus ne les con­nais­saient pas. Ils igno­raient, par exem­ple, que le ba­cille de Han­sen est res­pon­sa­ble de la lè­pre et croyaient les vic­ti­mes de la bac­té­rie pu­nies par Dieu. As­su­ré­ment, Il de­vait ré­tri­buer un bien grand cri­me pour in­fli­ger une si ter­ri­ble mal­adie.

Ain­si, en rai­son de l’ignorance de la vraie cau­se de l’infection, les lé­preux étaient in­jus­te­ment frap­pés par une dou­ble ex­clu­sion. Cel­le de la mal­adie conta­gieu­se et cel­le du re­jet so­cial ré­ser­vé aux pé­cheurs.

Les ac­ci­dents

Cet­te at­ti­tu­de pré­ju­di­cia­ble s’étendait aux vic­ti­mes d’accidents, de séis­mes, de guer­res et au­tres mal­heurs pu­blics. Des évé­ne­ments in­va­ria­ble­ment inter­pré­tés com­me des châ­ti­ments de Dieu pour les pé­chés.

Jé­sus n’était pas d’accord avec cet­te inter­pré­ta­tion. Et il a ex­pri­mé clai­re­ment sa pen­sée à ce pro­pos à l’occasion d’un mas­sa­cre de Ga­li­léens «dont Pi­la­te avait mê­lé leur sang à ce­lui de leurs vic­ti­mes» alors qu’ils of­fraient des sa­cri­fi­ces dans le Tem­ple de Jé­ru­sa­lem.

«Pen­sez-vous que pour avoir su­bi pa­reil sort, ces Ga­li­léens fus­sent de plus grands pé­cheurs que tous les au­tres Ga­li­léens? Non, je vous le dis, mais si vous ne vous re­pen­tez pas, vous pé­ri­rez tous pa­reille­ment. Ou ces dix-huit per­son­nes que la tour de Si­loé a tuées dans sa chu­te, pen­sez-vous que leur det­te fût plus gran­de que cel­le de tous les hom­mes qui ha­bi­tent Jé­ru­sa­lem? Non, je vous le dis; mais si vous ne vou­lez pas vous re­pen­tir, vous pé­ri­rez tous de mê­me» (Lc 13, 1-5).

Ce «vous pé­ri­rez tous de mê­me» ne si­gni­fie pas, bien sûr, que ceux qui ne se conver­tis­sent pas se­ront un jour as­sas­si­nés ou se­ront en­traî­nés dans la mort par la chu­te d’une tour! Jé­sus veut di­re par là que tous les hom­mes par­ta­gent la mê­me condi­tion de pé­cheurs dont ils ne peu­vent se re­le­ver que par la conver­sion. Il nie l’existence d’un lien en­tre le sort des vic­ti­mes et le pé­ché. Il re­fu­se donc l’interprétation à l’effet que les mal­heurs soient des châ­ti­ments de Dieu.

De tels évé­ne­ments dra­ma­tiques peu­vent tou­te­fois sus­ci­ter pro­vi­den­tiel­le­ment la conver­sion. Car les flé­aux et les ac­ci­dents obli­gent à ré­flé­chir sur la condi­tion hu­mai­ne. El­les confron­tent l’homme à sa précarité de­vant un dé­fer­le­ment des élé­ments de la na­ture qui le dé­pas­se.

Les ca­ta­strophes sont des points de rup­ture, des fis­su­res dans le conti­nuum de l’insouciance de l’hom­me qui ou­blie trop fa­ci­le­ment qu’il est un être mor­tel. El­les sont une jau­ge qui l’oblige à s’arrêter pour ju­ger la por­tée de ses ac­tes et la va­leur d’éternité de ses choix.

Es­cha­tho­lo­gie

Le re­fus d’associer les mal­heurs pu­blics au pé­ché, Jé­sus l’applique aus­si au che­mi­ne­ment his­to­rique de l’humanité. Dans son dis­cours es­cha­tho­lo­gique, il dé­crit les éta­pes fi­na­les de l’aventure hu­mai­ne. Pour­rions-nous, en nous ap­puyant sur ces pro­phé­ties, dé­mon­trer que les som­bres évé­ne­ments pré­dits se­ront cau­sés di­rec­te­ment par Dieu?

Cer­tes pas! Car la vi­sion apo­ca­lyp­tique de Jé­sus est une ex­tra­po­la­tion des ef­fets de la condi­tion hu­mai­ne sur la conclu­sion de l’histoire. «Par sui­te de l’iniquité crois­san­te, ex­plique-t-il, l’amour se re­froi­di­ra chez le grand nom­bre» (Mt 24, 12). Jé­sus ne dit pas que son Pè­re va consé­quem­ment sus­ci­ter des guer­res et cri­bler l’humanité de tri­bu­la­tions. Il com­pa­re les évé­ne­ments qui vont sur­ve­nir aux contrac­tions de plus en plus rap­pro­chées d’une fem­me sur le point d’accoucher (cf. Mt 24, 8; Jn 16, 21).

La pla­nè­te va ac­cou­cher du «mon­de nou­veau» et il cons­ta­te: «Il y au­ra…». Il dé­crit les dou­leurs com­me des évé­ne­ments d’actualité sans lien avec une dé­ci­sion ex­pli­ci­te de Dieu. «Il y au­ra par en­droit des fa­mi­nes et des trem­ble­ments de ter­re… il y au­ra alors une gran­de tri­bu­la­tion, tel­le qu’il n’y en pas eu de­puis le com­men­ce­ment du mon­de jusqu’à ce jour…» (Mt 24, 7.21).

Les tri­bu­la­tions ne sur­vien­dront donc pas par­ce que Dieu les au­ra vou­lus pour châ­tier l’humanité en re­pré­sailles pour les pé­chés. Ils se­ront les consé­quen­ces, les ef­fets tant du re­froi­dis­se­ment de l’amour et de l’accumulation des pé­chés que des condi­tions struc­tu­rel­les dans les­quel­les l’évolution a dû se dé­rou­ler à la sui­te de la rup­ture in­itia­le et fon­da­men­ta­le de l’humanité avec Dieu, rup­ture qu’on ap­pel­le la fau­te ori­gi­nel­le.

Des exem­ples

On pour­rait obs­er­ver que les deux points de vue —ce­lui qui voit les tri­bu­la­tions com­me des châ­ti­ments de Dieu et ce­lui qui les voit com­me des ef­fets de la condi­tion pé­che­res­se de l’humanité— re­vien­nent à di­re la mê­me cho­se avec des mots dif­fé­rents.

Mais cet­te dis­pa­ri­té de lan­ga­ge est d’une im­por­tan­ce ca­pi­ta­le. El­le fait tou­te la dif­fé­ren­ce en­tre la vo­lon­té de l’homme de se re­dres­ser pour as­su­mer jusqu’au bout son des­tin de­vant Dieu et la pas­si­vi­té ré­si­gnée et dé­mis­sion­nai­re de­vant le mal­heur.

En vé­ri­té, pro­je­ter sur Dieu la cau­se des tri­bu­la­tions de la ter­re risque de cons­ti­tuer une fui­te des res­pon­sa­bi­li­tés hu­mai­nes. Pré­ten­dre que Dieu en­voie à la ter­re à un ryth­me ac­cé­lé­ré trem­ble­ments de ter­re, in­non­da­tions, fa­mi­nes, feux de fo­rêt, ver­glas, etc., c’est fai­re trop fa­ci­le­ment l’économie des sa­lu­tai­res re­mi­ses en cau­se non seu­le­ment de no­tre condui­te per­son­nel­le mais de nos choix so­ciaux, de nos mo­des de vie. Des re­mi­ses en ques­tion qui ne doi­vent pas se li­mi­ter à l’ordre mo­ral de la condui­te in­di­vi­duel­le mais concer­nent aus­si la ges­tion so­cia­le des res­sour­ces de la ter­re que le Créa­teur a confiée au gen­re hu­main (cf. Gn 1, 28).

Se­lon les mé­téo­ro­loques, la tem­pê­te de ver­glas qui s’est abat­tu sur une par­tie du Qué­bec est un phé­no­mè­ne qui sur­vient à tous les cent cin­quan­te ans en­vi­ron. Mais il y a moins de cent ans, cet in­ci­dent se­rait pas­sé in­aper­çu, per­son­ne n’y au­rait vu un dra­me. Que des ar­bres se soient rom­pus sous le poids de la gla­ce n’aurait pas cons­ti­tué une ca­ta­strophe ma­jeu­re. C’est no­tre très gran­de dé­pen­dan­ce de l’énergie élec­trique qui a fait de cet ac­ci­dent mé­téo­ro­lo­gique une pé­ni­ble épreu­ve. Or, Dieu de­vrait-Il être te­nu res­pon­sa­ble de la fra­gi­li­té des py­lo­nes d’Hydro-Qué­bec?

Et dans un au­tre or­dre d’idées, si Dieu avait vou­lu pu­nir les sou­ve­rai­nis­tes du Sa­gue­nay par les in­non­da­tions que l’on sait, com­me on a odieu­se­ment osé l’affirmer, quel­le sor­te de jus­ti­ce exer­ce­rait-Il puisqu’Il au­rait en mê­me temps pu­ni tout au­tant les fé­dé­ra­lis­tes qui s’y trou­ve? Et si Dieu veut châ­tier les homo­sexuels par le si­da, ne se­rait-Il pas ter­ri­ble­ment in­jus­te en­vers les hé­mo­phi­les et les hé­té­ro­sexuels qui sont conta­mi­nés sans qu’il y soit de leur fau­te?

Si je fû­me deux pa­quets de ci­ga­ret­tes par jour, se­rais-je jus­ti­fié de blâ­mer Dieu pour le can­cer du pou­mon? Si je pas­se dans la rue et qu’un hom­me s’avance et me don­ne sans rai­son un coup de poing sur la gueul­le, de­vrais-je consi­dé­rer, tout aban­don­né que je sois à la Pro­vi­den­ce, que Dieu m’a frap­pé?

Dieu a vou­lu cet hom­me. Il l’a ai­mé d’un amour in­fi­ni et lui a fait le ca­deau im­men­ce de la vie. Dieu a don­né à cet hom­me l’énergie vi­ta­le et la fa­cul­té de se mou­voir, la for­ce de son bras et la vi­gueur de ses mus­cles. Mais Il n’a pas vou­lu le mal que son poing m’occasionne sur le nez. Il l’a per­mis seu­le­ment pour que cet hom­me puis­se exer­cer une li­ber­té dont il de­meu­re le seul res­pon­sa­ble.

Il en est de mê­me pour le coup de poing que la pla­nè­te de­vra en­cais­ser à la fin des temps. C’est la li­ber­té de l’humanité qui en por­te­ra la res­pon­sa­bi­li­té.

Et la Pro­vi­den­ce?

Cer­tains pour­raient croi­re que cet­te fa­çon de voir in­fir­me la sou­ve­rai­ne Tou­te-Puis­san­ce de Dieu. Mais el­le ne contre­dit en rien la Pré­sen­ce di­vi­ne d’immen­cité, im­ma­nen­te à tous les temps et à tou­tes les di­men­sions de la créa­tion. Rien n’échappe au pou­voir de Dieu, mê­me le mal qu’Il ne veut pas mais per­met au nom de la li­ber­té dont Il a do­té Ses créa­tures.

Cet­te Tou­te-Puis­san­ce fon­de l’assurance et le joyeux aban­don de tous Ses en­fants à Sa pa­ter­nel­le Pro­vi­den­ce. Une dis­po­si­tion re­qui­se pour pas­ser avec suc­cès le test de la fin des temps.

Mê­me si les mal­heurs frap­pent les en­fants de Dieu, ils ne les at­tein­dront pas vrai­ment par­ce qu’ils sa­vent qu’ils sont ai­més du Sei­gneur et Il ne veut pour eux, com­me pour tous les hom­mes sans ex­cep­tion, que le bon­heur éter­nel. Peut-être per­met­tra-t-Il qu’ils soient em­por­tés phy­si­que­ment par l’une ou l’autre tri­bu­la­tion mais ces tri­bu­la­tions se­ront alors des oc­ca­sions qu’Il sai­si­ra dans Son in­com­men­su­ra­ble Bon­té pour fai­re don de la joie sans fin qu’Il a pro­mi­se à ceux qui croient en Son Amour.

En fai­sant por­ter sur Dieu la res­pon­sa­bi­li­té de tous nos mal­heurs, les chré­tiens qui croient ain­si dé­mon­trer qu’ils sont du mê­me bord que Lui contre un mon­de qu’ils vou­draient voir ré­prou­vé, pré­pa­rent en fait le lit dans le­quel cou­chent ceux qui se ré­vol­tent et re­fu­sent de croi­re en Lui. Ils four­nis­sent les ar­gu­ments que les athées uti­li­sent pour met­tre le Sei­gneur au banc des ac­cu­sés. Dieu est in­jus­te, sou­tien­nent-ils… Non sans rai­son tant qu’ils en de­meu­rent à la concep­tion du Dieu ven­geur que leur pro­jet­tent ces croyants.

Voi­là pour­quoi, par­ve­nu à la conclu­sion de cet­te sé­rie d’articles, j’ai vou­lu pren­dre la dé­fen­se de Dieu à l’encontre de ceux qui L’ai­ment bien gau­che­ment. Dieu est amour, ai-je vou­lu dé­mon­trer. Je di­rais mê­me qu’Il n’est qu’a­mour si le fait de la né­ga­tion n’impliquait pas une ab­sen­ce, une pri­va­tion de quelque cho­se. Tan­dis que l’Amour que Dieu EST em­bras­se Tou­te la Ré­ali­té… sauf le mal.

Je vous le de­man­de: Dieu pour­rait-Il à la fois éprou­ver de la com­pas­sion en­vers ceux qui souf­frent et être la cau­se de leurs mal­heurs? Pour­rait-Il sans se contre­di­re Lui-mê­me, être la cau­se des guer­res et nous de­man­der de Le prier d’intervenir pour qu’elles ces­sent?

Se­rions-nous en­co­re jus­ti­fié d’associer Dieu aux ca­ta­strophes de la ter­re? À ceux qui ne se­raient pas en­co­re convain­cus de re­non­cer à une tel­le vi­sion des cho­ses, je di­rai ma crain­te, s’ils vont jusqu’au bout de leur lo­gique, qu’ils se retro­uvent à la fin en fa­ce d’un des­po­te san­gui­nai­re, l’auteur de tou­tes les hor­reurs et atro­ci­tés de la ter­re: Sa­tan. Puis­siez-vous plu­tôt, après avoir contem­plé la bon­té que Dieu a dis­sé­mi­née à pro­fu­sion dans tou­te Sa créa­tion, vous retro­uver fa­ce à fa­ce avec le Pè­re de tou­tes les mis­éri­cor­des de l’univers.

«De Toi, Sei­gneur, je ne veux sa­voir rien d’autre que l’Amour! Je ne veux contem­pler rien d’autre que l’Amour! Je ne veux être com­blé par rien d’au­tre que l’Amour… puisque TU ES l’A­mour!»

N. B. Dernier article de la série est tirée du livre Pour discerner l’action de l’Esprit, publié en 1998 aux Éditions Spirimédia.

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