Recherche par date
mars 2024
D L M M J V S
 12
3456789
10111213141516
17181920212223
24252627282930
31  
Archives

Joris Bolomey – Cité du Vatican

Des migrants venus de la corne de l’Afrique ont été accueillis mardi 27 février à l’aéroport de Fiumicino, à Rome, grâce au couloir humanitaire organisé par la Communauté Sant’Egidio, en collaboration avec la Conférence épiscopale italienne, Caritas et l’État italien. L’objectif n’est plus de survivre pour ces régugiés, mais de s’intégrer et de construire une nouvelle vie en Italie.

Parmi les pays dont sont originaires les migrants, la Somalie subit des attaques récurrentes. Le 24 février dernier, l’explosion d’une voiture piégée à Mogadiscio à fait 38 morts. (AFP or licensors)

Ils viennent d’Éthiopie, de Somalie, d’Érythrée ou du Soudan du Sud et sont arrivés mardi 27 février sur le sol italien en scandant d’une même voix « Viva Italia ».

Ces trois pays sont traversés par des situations particulièrement critiques : une dictature militaire répressive pour l’Érythrée, des famines chroniques pour la Somalie, une guerre civile sanglante pour le Soudan du Sud.

L’ouverture de ce couloir humanitaire éthiopien avait été annoncée en janvier 2017 par le Secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne (CEI), Mgr Nunzio Galantino. Grâce à un accord entre l’État italien, la CEI, la Caritas Italie et la communauté Sant’Egidio, 25 migrants d’Éthiopie étaient déjà arrivés en novembre dernier.

L’Italie a prévu d’accueillir un total de 500 personnes issues de cette région sur deux ans, leur évitant ainsi de s’engager dans une traversée risquée du continent africain et de la mer Méditerranée.

L’objectif des couloirs humanitaires est de permettre la meilleure intégration possible des réfugiés.

Alors que les procédures traditionnelles de demande d’asile laissent parfois les réfugiées des années entières sans savoir s’ils seront ou non expulsés dans leur pays de naissance, les couloirs humanitaires permettent une intégration des plus rapides.

Les 114 Africains arrivés mardi matin à Rome sont ainsi assurés d’avoir dans trois mois maximum leur demande d’asile acceptée, première étape avant de pouvoir travailler et retrouver ainsi, petit à petit, l’espoir d’un futur meilleur.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *